Les Britanniques l’appellent « apple head » les Italiens le nomment « siamese tradizionale » et les Américains lui ont préservé l’appellation « siamois ». Seuls quelques pays européens, dont la France, ont gommé, pour des raisons obscures, le mot « siamois » de son appellation. Néanmoins, il ne peut être contesté que le Thaï est bel et bien un chat Siamois.
De caractère très affectueux et espiègle, amis des humains, le Thaï est un chat extrêmement sociable dont le caractère, par bien des aspects, s’apparente à celui d’un chien. D’une intelligence vive, le thaï obtient toujours ce qu’il veut, soit par la ruse, soit par l’attendrissement de son maître, avec lequel il tient régulièrement de longues conversations.
Très doux et dépourvu de toute agressivité contrairement à des rumeurs aussi tenaces qu’infondées, il est notamment un compagnon formidable aussi bien pour les jeunes enfants que pour les personnes âgées.
Tout en sachant parfaitement s’adapter au mode de vie de ses maîtres, le Thaï n’en demeure pas moins un chat très expressif et doté d’une personnalité bien affirmée.
Les premières « esquisses » du Siamois moderne apparaissent vers 1955, en réalité dans le « monde virtuel », puisque c’est dans le dessin animé de Walt Disney, « La Belle et le Clochard », qu’apparaissent des Siamois « caricaturés ». S’il n’est pas possible de savoir si le réalisateur de ce dessin animé aimait ou détestait les Siamois, il n’en demeure pas moins que la fourberie et la méchanceté de ces chats, telle qu’elle est présentée, demeure encore aujourd’hui un mythe. Devant la protestation de très nombreux amoureux du Siamois, dix ans plus tard Walt Disney s’excusera par l’intermédiaire d’un film, « L’espion aux pattes de velours », où cette fois un vrai chat, de forme standard, et doté d’une intelligence et d’une gentillesse bien conformes à la race, mènera son enquête pour le bonheur de tous.