Giardiose

Par Florence RICHARD 

La Gardiose est une protozoose infectieuse, contagieuse et zoonosique qui est due au développement et à l’action pathogène d’une protozoaire flagellé Gardia duodenalis.

Le parasite peut s’observer chez le chien, le chat, les herbivores comme le boeuf, le cheval et le lapin et l ‘homme .

Suite aux différentes études, il s’avère que les sujets jeunes semblent plus fréquemment parasités que les adultes.

Ce flagellé est responsable d’un pouvoir pathogène :

– variable selon les sujets et selon la souche de parasite = résistance du parasite à l’action de protéastes

– complexe : le pouvoir pathogène repose sur plusieurs composantes :

* une composante simple, mécanique et irritative : les parasites tapissent la muqueuse intestinales

* une composante spoliatrice : le parasite absorbe certains nutriments essentiels comme le glucose, triglycérides, vitamines B12 etc… = anémie

* une composante cytopathique : in vitro sur des lignées cellulaires, le parasite induit un effet cytopathogène direct, il pêrturbe la sécrétion bibliaire favorisant ainsi une pulpulation microbienne
intestinale.

* une composante immunopathologique : = on suppose que les antigènes parasitaires induisent une réponse immunitaire parfois défavorable.

Habitat :

– le trophozoïde, qui est une forme active et pathogène est fixé par son disque ventral à la bordure en brosse des entérocytes de l’intestin grêle proximal, les bords du disque s’insérant entre les microvillosités. Très nombreux les trophozoïdes tapissent la muqueuse perturbant ainsi les capacités d’absorption des nutriments.

– le kyste produit d’une fécondation ou d’une fusion de trophozoïde, formé dans la partie postérieure de l’intestion grêle est éliminé dans les feces et assure la contamination d’un nouvel individu sensible.

Nutrition : le trophozoïde se nourrit du contenu intestinal par pinocytose à la fois par la face dorsale et par le disque ventral.

L’absorption d’eau contaminée, le léchage du sol, des gamelles, la manipulation des animaux et du matériel par du personnel lui même contaminé assurent l’apparition de microfoyers et la contamination des sujets.

La période prépatente est de deux semaines environ l’ingestation de quelques dizaines de kystes semble suffisant à la contamination sachant que le sujet malade élimine dans les fèces plus d’un million de kystes par gramme de matière fécales ; pendant plusieurs mois !!!!!

Etude clinique :

Il y a deux types de gardiose :

– asymptomatique = qui donne lieu à des sujets proteurs sains, sources de parasites dont on a du mal à dépister.

– la gardiose classique avec des troubles généraux : amaigrissement même en mangeant normalement ; troubles digestifs : diarrhée chronique persistante et intermittente ; l’abdoment est sensible à la palpation.

Les lésions : affectent la muqueuse proximale de l’intestion grêle : entérite banale, infiltration de la sous-muqueuse par des plynucléaires, vacuolisation des cellules épithéliales..

Traitement : tout dernièrement : l’association praziquantel-pyrantel et febantel (Drontal P) se révèle également efficace ainsi que le Dolthène.

Personnellement, je préconise : 6 jours de suite de Dolthène, (les quantités sont indiquées sur la boite, cela fait les chats et les chiens (donc attention si chien et chat à la maison, traiter tout le monde))

La gardiose est une parasitiose digestive courante , mise en évidence dans tous les pays du monde. C’est une maladie qui sévit généralement sous forme sporadique, occasionnellement elle peut prendre une allure épizootique chez les jeunes animaux en chenils ou chatterie.

La gardiose du chien ou du chat est fréquente en France, touchant les animaux de tout âge, avec une prévalence plus élevée chez les jeunes qui sont plus sensibles à la contamination fécale et sont immatures au plan immunologique.

Le laboratoire de l’ENVL a mis en évidence une gardiose dans 10 % des coproscopies réalisées à partir de fèces de carnivores ayant une diarrhée ou présentés en consultation à l’Ecole.

Donc en résumé, ne nous voilons pas la face, cela arrive, cela peut se traiter mais la seule chose à faire est avant tout : quand des diarrhées persistent sans fièvre et sans un état général abattu :
faire quand même un prélèvement fécal pour analyse.

Pour les humains : simple précautions : ne pas toucher les excréments avec les mains et se les mettre à la bouche mais bon …

Le traitement est simple d’utilisation pour les chats : le liquide à donner avec une pipette dosette n’a pas l’air si dégoûtant que çà Voilà j’espère que vous en savez un peu plus et moi aussi.

Je remercie mon véto pour m’avoir trouvé la documentation émanant principalement du laboratoire Merial avec qui il a puisé les renseignements sur le traitement à donner ainsi que les diverses recherchent qu’il a faite dans les divers magazines vétérinaires.

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