L’histoire du chat

Les chats comiques de Louis Wain

Les œuvres humoristiques de Louis Wain datent de 1890 et l’auteur amusa le public pendant plus de 33 années. Les bouffonneries des chats de Wain s’inspiraient de la réalité. En 16 ans, Wain dessina plus de 10 000 chats ; il pouvait dessiner la tête d’un chat en 45 secondes : il faisait d’ailleurs des démonstrations pour récolter des fonds destinés à des foyers pour félins.

Le chat porte bonheur

Dans certains pays comme l’Angleterre ce sont les chats noirs qui portent bonheur car le noir est associé aux pratiques occultes. En France et en Amérique c’est l’inverse, ce sont les chats blancs qui portent chance. La plus ancienne des croyances remonte en Egypte antique où le chat était un animal sacré.

Dans certains pays comme l’Angleterre ce sont les chats noirs qui portent bonheur car le noir est associé aux pratiques occultes. En France et en Amérique c’est l’inverse, ce sont les chats blancs qui portent chance. La plus ancienne des croyances remonte en Egypte antique où le chat était un animal sacré.

Animal sacré et familier, le chat était considéré comme le protecteur des récoltes, l’animal favori des puissants, le fidèle compagnon des humbles, l’incarnation des dieux. Vivant comme mort, il est traité avec les plus grands égards et est souvent momifié après sa mort.

En Europe, durant le Moyen Age (de l’année 476 à 1453), les chats sont tombés en défaveur lorsque l’église catholique a accusé de sorcellerie les pratiquants des rites païens. Le chat a pratiquement disparu en Europe, car les chats des personnes victimes étaient traitées avec la même cruauté. Des milliers de femmes innocentes étaient accusées de sorcellerie, noyées ou brûlées vives avec leurs chats. Pourquoi ? Parce que les chats étaient associés au bonheur et aux plaisirs !

Les chats de Maurice Ravel

Le célèbre compositeur a possédé plus de 40 chats durant sa vie. Il a composé en collaboration avec l’écrivain Colette, un opéra ballet intitulé l’enfant et les sortilèges dans lequel deux chats chantent en duo.

Les chats de Colette

La romancière Sidonie Gabrielle Colette passionnément amoureuse des animaux à écrit sur eux des textes empreints de sensibilité.

Elle vécut tout au long de sa vie avec des animaux de compagnie et fut l’une des grandes amies des chats au sein du monde des Lettres. Le texte le plus connu de Colette sur les chats est « La Chatte » publiée en 1933 qui raconte comment une jeune mariée entre en compétition avec le chartreux bleu de son mari et finit par perdre l’amour de ce dernier. 

«Noir dans le noir. Plus noir que le noir. Plus noir que le combat de nègres à minuit dans une cave. Je n’ai pas besoin, pour disparaître, de me cacher; je cesse seulement d’exister, et j’éteins mes phares. Mais je fais mieux encore, je dépose mes deux phares d’or au ras du tapis, flottants dans l’air, visibles et insaisissables, et je m’en vais à mes affaires…

C’est de la magie ? Mais bien sûr. Croyez-vous qu’on soit noir à ce point, sans être sorcier ? »

Les chats des fables d'Esope

Les fables d’Esope sont un recueil d’histoires sur les chats ; ces contes moraux illustrent de façon saisissante les traits de caractère humain. La première version des fables a été écrite au IVe siècle. Les fables de Jean de la Fontaine qui datent du XVIIe siècle sont basées sur les fables d’Esope. 

Le musée du chat

Le musée du chat se trouve aux Pays-Bas à Amsterdam. A l’intérieur on peut admirer de nombreux tableaux et objets d’art présentant le chat sous toutes ses formes.

 

On y trouve des chats de dessins animés aux statues égyptiennes, des affiches de cabarets parisiens et des chats de tous les jours peints dans un style naïf.

JP Morgan, le matou roux qui appartenait à Bob Meijer, figure sur une édition spéciale d’un billet d’un dollar.

L'année du chat

Les gens nés l’année du chat sont décrits comme intelligents, raffinés, vertueux, altruistes et respectueux des traditions. La prochaine année aura lieu en 2011.

Les années du Chat au 20e siècle :

1903

1915

1927

1939

1951

1963

1975

1987

1999

Le chaton blanc de Miss Ann

George Stubbs, peintre Britannique du XVIIIe siècle réalisa un portrait d’un chat domestique en 1790. Les tableaux de Stubbs étaient plus que des illustrations scientifiques car il utilisait les félins de façon symbolique pour représenter la noblesse, la fierté et la force.

Olympia de Manet

En 1865 le tableau de Manet devient l’un des plus célèbre exposé à Paris.

A cette époque les chats étaient souvent associés à la prostitution, on les considérait comme des animaux nantis d’un appétit sexuel féroce en raison des vocalisations bruyantes des femelles en chaleur.

Le félin de Manet dérangeait également en raison du lien historique entre les chats noirs et la sorcellerie. L’animal incarnait quelque chose de sinistre, renvoyait aux dangers de la sexualité et dans cette position hérissée suggérait une certaine hostilité derrière l’invitation.

La femme au chat de Renoir

Ce charmant portrait d’une jeune fille câlinant un chat tigré fut peint par le peintre impressionniste Pierre Auguste Renoir. Il a été peint en 1870.

La femme au chat fait partie d’une série de petits tableaux de jeunes et jolies femmes que Renoir peignait à cette époque. Renoir ne choisissait jamais les animaux pour eux-mêmes mais il incluait régulièrement des chats, des chiens dans des portraits.

May Belfort de Toulouse-Lautrec

Vêtue en petite fille et berçant un chaton noir, May Belfort se produisait à la Belle Epoque dans les cafés-concerts de Pais.

Cette chanteuse Irlandaise se servait du chaton pour accentuer son apparence juvénile et renforcer les allusions grivoises de son numéro.

Elle fut l’une des chanteuses préférées de Toulouse-Lautrec, qui fit plusieurs portraits d’elle. 

Scroll to top