L’alopécie

Conférence du Dr Brice Reynolds :
« L’ADN est-il le seul moyen de contrôle des maladies génétiques ?»

Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, France

Notes prises lors de la Convention Internationale Féline Royal Canin des 13, 14 & 15 avril 2010 

Résumé Florence RICHARD

On distingue deux sortes d’alopécies : l’anxieuse et la psychosociale. 

L’une est due à un problème du chat dans sa petite enfance, l’autre trouve sa source dans le quotidien du chat. Toutefois, le résultat est hélas le même.

Le chat se mutile en s’arrachant des touffes de poils, allant parfois jusqu’à une plaie ouverte que le chat ne laisse pas se guérir. Il empêche toute repousse du poil, l’arrachant systématiquement.

Certains chats, à un stade plus avancé, peuvent aller jusqu’à s’arracher les griffes, ce qui est assez spectaculaire et angoissant pour le maître.

Qu’elle résulte de l’une ou l’autre forme, elle est toujours due à une période de stress intense, que le chat aura dissimulée, puis n’y tenant plus, il se mutile, comme pour appeler au secours. L’alopécie caractérise une entrée en dépression, très grave chez le chat qui peut se laisser mourir. Le stade du stress est dépassé, et est remplacé par l’angoisse, dernière étape avant la dépression. Aussi est-il primordial d’intervenir immédiatement.

La mise sous antidépresseurs par un vétérinaire peut calmer, le temps du traitement ,les crises, le risque est qu’à l’arrêt, les crises reviennent plus intensément. En effet, chez le chat, la dépression, l’angoisse ou le stress restent latents tant que la cause n’a pas été identifiée et résolue.

Dans l’urgence, et dans l’attente de trouver un thérapeute comportementale, cette solution peut être envisagée, mais non sans en connaître les effets secondaires :
-dépendance
-sevrage difficile
-amplification des troubles…

Personnellement, je pense que mettre un chat sous antidépresseurs est généralement une solution temporaire de facilité, qui ne peut au final qu’aggraver les choses. En attendant, il faut rassurer le chat, lui parler calmement quand il commence sa crise, sans tenter d’intervenir : le chat partirait se mutiler hors de votre vue avec tous les risques que cela implique.

Lors de la prise de contact avec le thérapeute, celui-ci vous donnera la marche à suivre en attendant la consultation. Et dans ce cas plus que tout autre, il ne doit pas y avoir de contacts directs entre le thérapeute et le chat, au risque d’affoler et de perturber davantage le chat. Vous pouvez joindre les photos du chat lors de votre mise en contact.

Aussi, si votre chat commence à se lécher plus que de raison, et qu’il lui arrive de s’arracher quelques poils lors de situations stressantes pour lui, ayez le bon réflexe de suite : comportementaliste. Il vous guidera dans le processus, après avoir éliminé toutes causes dermatologiques en vous conseillant d’effectuer des examens vétérinaires s’ils n’ont pas déjà été faits. La thérapie est assez simple une fois la cause trouvée. Si l’alopécie est psychosociale, c’est encore plus simple. En revanche, il faudra appliquer à le lettre les recommandations, et surveiller le chat à vie, une autre source de stress peut des années plus tard faire réapparaitre le phénomène d’alopécie.

Marie Hélène Bonnet

Thérapeute Comportementaliste du chat spécialisée dans les Fleurs de Bach et la nutrition
SIRET 4887058490001

04 68 40 61 50 – 06 25 82 48 79
www.comportement-chat.com

Administratrice du forum du thaï et races orientales :
www.siamois-and-co.com/forum

Intervenante sur le forum : www.birmania-and-co.com
Conseillère en Fleurs de Bach : www.sos-fleursdebach.com 

Scroll to top