La légende

La légende dit qu’en Birmanie, il était une fois, dans le temple de Lao-Tsun, des religieux dont le plus saint, nommé Mun-Ha contemplait la déesse d’or aux yeux de saphir, Tsun-Kianksé, déesse de la réincarnation qui guidait les hommes dans leur cheminement entre le corps d’un homme et celui de l’animal.

Auprès de ce religieux vivait son chat Sinh, chef de plus de cent chats sacrés du temple. Tous étaient blanc de corps mais leur face, leurs pattes et leur queue était couleur de terre. Le saint lieu était paisible mais un jour il fut attaqué et Mun-Ha mourut en priant. 

C’est alors que son chat Sinh bondit sur la tête de son maître défunt et regarda la déesse d’un regard tendre. Tsun- Kianksé ne put rester insensible à l’appel du chat et produisit un prodige.

Le pelage blanc du chat fut transmuté par de l’or tandis que ces yeux devinrent semblables aux yeux de la déesse d’un bleu saphir. La couleur terre du chat devint d’un blanc pur. Pendant sept jours, Sinh veilla son maître défunt et mourut à ses côtés, puis les prêtres se rassemblèrent pour désigner un successeur à Mun- Ha. C’est alors que tous les chats du temple s’avancèrent et tous avaient subi le prodige. Depuis, chaque chat qui meurt emporte avec lui l’âme réincarnée d’un prêtre pour l’éternité.

Depuis ce jour, tous les chats sacrés portent en eux les yeux couleur de saphir de la déesse, leur pelage est or, leur face, leurs queue et leurs membres sont sombres à l’exception des doigts gantés de blanc.

Ceci n’est qu’une légende, vraie ou fausse mais ne vous fait-elle pas rêver ?

Une autre légende moderne raconte qu’un major de l’armée anglaise et qu’un diplomate français ont ramené vers la fin du 19e siècle d’un voyage en Extrême Orient, des chats SACRES DE BIRMANIE offerts pour services rendus par des prêtres d’un temple. La race réapparaît dans le sud de la France en 1920 chez un milliardaire américain qui aurait acheté un couple de SACRES DE BIRMANIE dérobé par un serviteur infidèle et cet américain en fit cadeau à Mrs Thadde Hadisch. Le mâle mourut mais la femelle mit bas d’une Poupée de Madalpour qui fut présentée en 1926 lors d’une exposition féline à Paris.

Depuis la race a bien évolué mais ces légendes gardent un petit voile secret sur son origine.

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