Les chercheurs nous préparent pour l’avenir, des approches différentes de la maîtrise de la reproduction de celles que nous connaissons, largement basées, depuis les années 1970, sur les progestagènes, et plus récemment, sur les implants sous-cutanés (desloréline et mélatonine).
La maîtrise de la reproduction du chien et du chat représente un marché colossal au plan mondial. Les recherches actuelles se concentrent sur une approche médicale, qui ne nécessite pas de protocoles invasifs contrairement à l’approche chirurgicale, et qui peut être utilisée à très large échelle. Le développement d’une contraception médicale pour les chiens et les chats est toutefois extrêmement complexe car celle-ci doit, en théorie, s’adresser aux animaux de compagnie et aux chats et aux chiens errants. Or, les attentes sont très différentes dans l’un et l’autre cas.
Pour les chiens et chats vivant en famille, les propriétaires désirent en général disposer d’une contraception réversible, sans effets indésirables, et qui supprime les comportements gênants liés à la sexualité : vocalises chez la chatte, pertes vulvaires sanguines et attirance des mâles chez la chienne, marquage urinaire, fugues et bagarres chez le mâle. A l’avenir, les modes de contraception différents seront donc peut-être différents et diversifiés, selon le but recherché et la population concernée.
Les techniques de maîtrise médicale de la reproduction chez les carnivores risquent de se modifier profondément dans les années à venir.
Les vaccins contraceptifs ne sont pas au point en ce qui concerne les animaux de compagnie, mais ils font l’objet de plus en plus d’études et de publications.
La contraception médiée par un “silençage génétique” est une des pistes les plus sérieuses pour le développement de techniques nouvelles de contraception médicale.
Résumé d’après une étude Alain Fontbonne École Nationale de Vétérinaire d’Alfort